Portrait Jeune Chercheur : Julien Pernier

Chercheur en biologie cellulaire à BIOGER

Julien Pernier ScoopIt

 

Julien Pernier est chargé de recherche INRAE, depuis 2024, dans l’unité BIOGER (INRAE/UPSaclay) à Palaiseau, au sein de l’équipe Effecteurs de la Communication Cellulaire à l’interface champignon - Plante. Il s’intéresse aux mécanismes de synthèse et de libération des vésicules extracellulaires fongiques produites par des phytopathogènes.

Il a effectué sa thèse à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris) en biochimie pour déterminer le rôle de résidus clés dans l’activité enzymatique de l’aminopeptidase B. Il a ensuite réalisé différents post-docs de 2011 à 2024. Il a tout d’abord rejoint le LEBS (Gif-sur-Yvette) pour travailler sur les régulateurs de la dynamique du réseau d’actine. Puis il a rejoint l’Institut Curie (Paris) pour étudier le rôle d’un moteur membranaire sur l’organisation du cytosquelette en utilisant des systèmes membranaires biomimétiques. Il a ensuite développé à l’I2BC (Gif-sur-Yvette) des systèmes de reconstitution d’adhésions focales pour comprendre les mécanismes contrôlant leurs formations. Enfin, à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif), il a voulu savoir comment un moteur membranaire participe à la régulation de l’autophagie en intervenant dans la maturation de vésicules intracellulaires, les lysosomes, lors de la progression du cancer de la vessie.

Depuis son arrivée à l’INRAE, Julien a pour but de comprendre comment des champignons phytopathogènes produisent et libèrent les vésicules extracellulaires. Peu d'informations sont actuellement disponibles sur les vésicules extracellulaires fongiques. Son hypothèse est que différentes protéines homologues à celles caractérisées chez les mammifères contrôlent la production des vésicules extracellulaires fongiques. Il propose une étude interdisciplinaire et multi-échelle, incluant des approches de surexpression et de délétion de protéines, la dynamique de la membrane des cellules vivantes, l'isolement et l'analyse des vésicules extracellulaires et le développement de systèmes biomimétiques in vitro, afin d’identifier le rôle de ces différentes protéines. A plus long terme ces protéines pourront servir de marqueur des vésicules extracellulaires pour leur suivi lors de l’infection des plantes.

« Il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte. » - Marie Curie

Retrouvez ce portrait sur le ScoopIt! Life Sciences Université Paris-Saclay